"envie de fleurs un jour, et le lendemain d'un pistolet"
Description
Dans cet épisode de "collection de collectionneurs", Muriel reçoit Jérôme Prochiantz, un grand collectionneur de photographies, dont la collection (dont il garde l’usufruit) est léguée à la BnF, et est en partie exposée au public dans une exposition qui lui est dédiée en ce moment.
Tout commence par un rituel. Chaque année, Jérôme Prochiantz s'offre une oeuvre d’art contemporain. Jusqu'à ce qu'en 1998, il tombe amoureux d'une photo. De Georges Dureau. Cela marque le début d'une passion intense pour ce médium. Il achète principalement aux enchères, et se concentre sur des œuvres qui le touchent profondément, parfois au point de ressentir une pulsion presque incontrôlable lors des enchères. Sa collection est éclectique et couvre divers thèmes, mais il affectionne particulièrement les images de sensualité, de peau, de chats, et de la ville de New York.
Dans cet épisode, il parle également de sa démarche “jusqu’au boutiste” concernant l’encadrement de ses œuvres, et de l’importance de l’accrochage dans son intérieur, qu'il réorganise régulièrement pour donner vie à sa collection. Il évoque sa volonté de transmettre cette collection au public, en contradiction avec l'idée de la disperser aux enchères comme l'ont fait les frères Goncourt. Pour lui, il est essentiel que le plus grand nombre ait la chance d’en profiter, comme cela aura été son cas, sa vie durant.